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Cayman S 987.2 moteur MA1 3.4 L 320cv |
Sur ces collecteurs d'occase, les sondes étaient complètement grippées, impossible à déposer malgré ma grosse clé à choc. => |
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<= Attention, après la chauffe, la sonde vient toute seule. Avec la clé à choc, ça a tourné tellement vite, que le câble s'est enroulé sur quelques tours autour de la douille, et la fiche a fouetté tout se qui traînait sur l'établi, pour finir de s'exploser sur l'étau en bout d'établi. |
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Ici, le câble est bien enroulé autour de la douille. Et au final, c'était tellement bien chauffé que la sonde est venue au cliquet. =>
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<= Et passage des catalyseurs à l'endoscope à la con, pour bien vérifier leur viabilité. |
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Au final, ces catalyseurs d'occase sont viable, je vais pouvoir faire cette semi-décatalysation et tester ma procédure. => |
(photos endoscope à venir) |
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<= ... |
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Très important, il faut déposer les collecteurs moteur bien chaud. L'aluminium se dilatant beaucoup plus que l'acier, cela facilitera le dévissage des vis sur la culasse. |
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Et je conseille d'être à deux pour faire ce travail, le faire seul, c'est limite. On cherchera sur ce site le moyen de lever complètement l'arrière du Cayman, pour pouvoir poser les deux roues arrières et avoir un accès complet aux passages de roue... => |
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<= Dépose des deux élements des bavettes de passage de roues. |
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Et on finit par le cache inférieur. => |
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<= Il faut aussi avoir accès au haut-moteur, car les câbles des sondes avant (câble en bleu) passent par dessus le moteur, et sont fixées par des colliers colson en de trop nombreux points. | |
Moteur chaud, on teste le dévissage de toutes les vis des collecteurs sur les culasses (douille JTX12 en 3/8ème), un simple demi-tour suffit. Dans mon cas aucune difficulté, aucune vis de bloquée. On déposera ces vis une fois le collecteur séparé des tubulures des marmites.
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<= On déconnecte le collecteur de la ligne d'échappement, ici pas la peine de chercher à récupérer les vis, j'ai mis du dégrippant pour la forme, elles sont toutes grippées. On va plutôt chercher à les casser en rotation. Elles seront changées par des vis inox lors de la repose. |
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Au final, une vis sur deux aura cassé, l'accès est vraiment merdique, j'ai utilisé un cliquets 3/8ème avec ses diverses rallonges sur cardan, et une clé à pipe rallongée avec un chasse goupille, le tout en 13. =>
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<= Et on va chercher les connecteurs des sondes Lambda, ici, câble bleu long, la sonde avant du banc gauche... |
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Et ici, câble noir court, la sonda arrière du banc gauche.
Pour le banc de droite, la position des connecteurs est quasi symétrique.
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<= On dépose et on déconnecte toutes les fiches des sondes.. |
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| Sur la suite des points de fixation, impossible d'identifier leurs positions sur les photos ci-dessous, il y en a tellement, et à des endroits tellement merdiques, que même mon portable ne pouvait prendre l'image. Il faudra bien se mettre en mémoire leur nombre et emplacement. La solution, récupérer tous les colsons coupés, et les rassembler par sonde / côté gauche-droite. S'il y en a par exemple, au pif, 4 avec la sonde ARG, alors il faudra remettre 4 colliers neuf. Si on en met que 3, c'est qu'on a raté un plot de fixation. |
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<= Connecteur de la sonde AVG. |
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Le pire des câbles, c'est ce bleu du banc gauche, il remonte sur le devant du moteur, pour passer vers le filtre à air, et redescendre vers l'aile AR... C'est tellement exigu qu'il est impossible d'y glisser sa fiche de connexion, elle est trop grosse. Dans le cas du changement de cette sonde, je ne vois pas comment la changer sans déposer la trappe d'accès moteur derrière les sièges de l'habitacle. => |
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=> Arrivé à ce stade, on peut déposer les collecteurs. | |
Sur le collecteur du banc gauche, j'ai eu de la chance. Pour rappel, c'est celui où je n'ai pas réussi à passer le connecteur de la sonde sur le devant du moteur, pour le libérer. La sonde n'était pas grippée. => |
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<= Un peu de dégrippant, et elle est venue sans difficulté, on voit bien l'intérêt d'avoir la bonne douille, et un cliquet de force long en 1/2. | |
Semi-Décatalysation des Collecteurs Le but, détruire / vider le catalyseur secondaire. L'opération est risquée, le but étant de ne pas abîmer le catalyseur primaire en allant trop loin dans la destruction du cata secondaire. J'ai retenu comme idée le principe de la broche à glace. J'ai donc réalisé une sorte de tarière avec une grosse rondelle d'arrêt, réglant le tout pour ne par dépasser la fin du catalyseur secondaire. Malgré cela, on verra sur la vidéo quelques traces sur la face de sortie du cata primaire. La raison en est simple, au bout d'un moment, le catalyseur se désolidarise, et ses éléments se comportent un peu comme une botte de pailles pour apéro... ces faisceaux de pailles glissent alors entre eux, sans effort, et peuvent rentrer en contact avec le primaire. Jamais mes outils ne sont rentrés en contact avec le primaire. Lors de l'extraction du catalyseur secondaire sur le deuxième collecteur, j'en ai tenu compte, et j'ai réussi à ne faire aucune marque sur cette sortie de catalyseur primaire.
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<= Vue des outils nécessaires : Et surtout un masque à poussières de très bonne qualité! |
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La réalisation de la tarière : => |
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<= Principe de la broche à glace, souvenir de mes ballades sur glacier. On voit bien le type d'attaque qu'il faut donner à cet outil. Tout est réalisé à la petite meuleuse avec disque fin carbone. |
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Vue de la tarière finalisée, la mèche est collée au frein-filet fort sur la tige filetée, qui est équipée de sa rondelle d'arrêt déjà réglée. => |
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<= Et on s'attaque aux collecteurs d'échappement. |
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Vue du cata secondaire déjà bien percé, avec sa laine thermique qui commence à se décoller de la périphérie. => |
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<= On alterne les phases de perçages, de saignées, d'aspiration... |
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Au bout d'un moment, le pain du catalyseur va se désolidariser en gros morceaux. C'est là qu'il faut être prudent et ne pas pousser ces éléments libres vers la sortie du cata primaire. => |
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<= Une fois arrivé à ce stade, tout va très vite. En effet, le pain du catalyseur n'est pas collé sur la périphérie du collecteur, la laine thermique externe en est la raison. |
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A la fin, il ne reste que la laine thermique à extraire, tout va très vite, on fini par un bon coup d'aspirateur. => |
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<= Vue de la sortie du catalyseur primaire. Les quelques traces visibles sont en réalité plus due à l'usure du catalyseur qu'au travail d'extraction du catalyseur secondaire. En effe, j'ai quasi les mêmes traces en entrée du catalyseur primaire. |
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Et un petit coup de taraud spécial sonde Lambda, M18x1.5, pour faciliter la repose des sondes. => |
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<= Prêt pour la repose des collecteurs. | |
Vidéo de l'opération : |
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<= Passage au taraud spécial sonde Lambda M18x1.5, Une trace de graisse au cuivre avant remontage. |
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Serrage de toutes les sondes à 50 Nm. => |
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<= Ne reste que la sonde AV du banc gauche à remonter sur site, celle que je n'ai pas réussi à déposer. |
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Donc serrage au couple sur place . => |
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<= Normalement, le serrage d'un grand plan de joint, type joint de culasse, se fait "en escargot". J'ai donc appliqué ce principe pour mes joints de collecteurs. |
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Et attention au sens de pose, il y a un ergot détrompeur, qui faut présenter vers la culasse pour la pose de ce joint métallique. => |
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<= Sans présence de goujons sur la culasse, comme ça se fait usuellement chez BMW, j'avoue que la pose du nouveau joint et son alignement sur les trous des vis n'est pas facile. |
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| Toujours une trace de graisse au cuivre sur les vis. Je ne les ai pas changées, elles étaient nickel, et c'est pas l'effort de serrage qui va les abîmer. => |
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<= On fait un serrage modéré de toutes les vis, pour mettre le tout en contact, et on sert en escargot le collecteur, 23Nm. |
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| Pour la pose des tubulures des marmites d'échappement sur les collecteurs, faire attention à la position du joint, il est asymétrique. Juste positionner le bossage en bas, il dépasse juste assez pour qu'on puisse le guider au doigt et finir d'aligner les trous pour les deux autres vis. => |
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<= Pose des vis inox A2 en M8x25, serrage moyen-fort à la main, difficile d'y glisser une clé dynamo pour serrage au couple (pour info, couple constructeur = 23 Nm.). | |
Au début de mes tests, j'étais un peu déçu du faible gain sonore de mon opération. Mais au bout d'un moment, surtout moteur en pleine charge, j'avoue qu'on entend bien mieux le moteur, et qu'il prend plus facilement les tours... sur les collecteurs, on a quand même viré 50% du frein à l'écoulement des gaz. Je vais devoir m'occuper de mes marmites, et passer en échappement à valve type PSE pour avoir un son plus rauque.
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